jeudi 17 novembre 2011

*Etude : Les députés et Internet Profil du député 2.0 et palmarès...*France


Aider les députés à progresser dans leurs usages Internet
L'étude sur "Les députés et Internet : profil du député 2.0 et palmarès" a été réalisée sur le mois de juin 2011 par Elus 2.0, média en Web politique et site communautaire des élus sur Internet. Elle sera mise à jour en fin d'année (décembre 2011).
Cette étude révèle la présence en ligne de tous les députés français (sites, réseaux sociaux...) ainsi que leur activité sur Internet (nombre d'abonnés à leurs comptes et nombre de messages publiés, de tweets envoyés, de vidéos envoyées...).
En revanche, cette étude n'évalue pas l'impact de cette présence en ligne et de cette activité Web, ni le buzz (positif ou négatif) autour d'un député sur Internet. Il s'agit d'une étude sur ce que font les députés sur Internet et non sur leur e-réputation.
Son objectif est avant tout pédagogique : en facilitant pour tous - et en particulier pour les députés et leurs collaborateurs - l'analyse des usages Internet de chaque député comparativement à ceux des autres, Elus 2.0 souhaite aider les députés à progresser dans leur communication politique sur Internet et dans leurs actions effectives sur le Web.

Bilan et tendances

Les nombreux outils de consultation des résultats de l'étude et les avis des experts (cf. les paragraphes ci-après) permettent d'avoir plusieurs axes d'analyse. Cependant, quelques questions se posent :
  • 79 députés (14%) sans aucune présence Web : constater que 79 députés sur 575 n'ont aucune présence sur Internet (mis à part leur page Wikipedia) est le premier fait marquant de cette étude. Alors que près de 40 millions de français sont sur Internet et que plus de 20 millions sont sur Facebook, un député peut-il de pas y être ?
  • 110 députés (20%) sans blog et seulement 10% des blogs peuvent être considérés comme des sites 2.0, c'est-à-dire des sites collaboratifs autorisant le partage et le dialogue avec les internautes (zone de commentaires, flux RSS et fonctionnalité de partage des articles sur les réseaux sociaux). Etre présent mais sans permettre le dialogue et le partage : quelles sont les raisons de ce loupé 2.0 ? Peur des commentaires des internautes ? Mauvaise connaissance des outils de publication ? Souhait de vouloir tout contrôler ?
  • 307 députés (54%) ne sont pas sur Facebook et 458 députés (80%) n'ont pas de page Facebook. Cette absence majoritaire des députés sur Facebook interpelle. Dans une société où les usages du Web social sont présents dans toutes les activités de la société, comment les députés peuvent-ils intérioriser les concepts du monde numérique et les usages quotidiens des citoyens sans pratiquer les réseaux sociaux ? Comment voter des lois où il y a toujours un volet Internet à présent sans avoir une pratique minimale des outils du Web ?
  • 451 députés (78%) n'ont pas de compte Twitter : Twitter ne concernant "que 2 millions de français", il peut être facile de penser que les députés n'ont pas nécessairement besoin d'y être. c'est oublier la réelle influence de Twitter sur le monde réel via les médias traditionnels qui s'en font l'écho en permanence. De plus, comme pour Facebook, comment comprendre les impacts sur la société quand on ne pratique pas un outil dont la puissance repose sur la conversation en temps réel ?
  • 391 députés (66%) n'ont pas de compte vidéo : les députés utilisent très peu les vidéos pour communiquer sur Internet et ceux qui possèdent un compte vidéo sur Dailymotion ou TouTube postent en moyenne seulement une vidéo par mois. Alors que la vidéo est un format tout à fait adapté à la communication politique car elle permet de faire passer des messages forts et d'humaniser le politique, nos députés s'en détournent.
  • les application mobiles oubliées : alors que presque tous les français ont un téléphone mobile et de plus en plus un smartphone autorisant le téléchargement d'applications interactives, 4 députés seulement ont fait développer une application mobile permettant aux citoyens d'interagir avec eux.
  • Une seule conclusion semble s'imposersi les députés doivent être présents sur Internet, ils ne doivent pas se contenter de faire de la présence. Ils doivent engager des conversations avec les citoyens.

A toutes ces questions, des propositions sont apportées par des experts dans le cadre de l'étude. Des comparaisons gauche/droite sont également avancées.

Des outils interactifs pour consulter les résultats de l'étude

Afin de permettre à chacun d'analyser les résultats de cette étude en fonction de ses objectifs (ex. : classement d'un député, comparaison avec d'autres députés, position sur une carte...), plusieurs formats de lecture sont proposés :
  • Carte des députés : tous les députés sont géolocalisés sur une carte. Un profil simplifié comportant un lien vers le classement du député dans le palmarès est associé à chaque député. De plus, des moteurs de recherche (par nom, par parti, par région, par département, par ville) permettent de facilement retrouver un député.
  • Profil de référence du député 2.0 : il s'agit du profil d'un député utilisant activement Internet pour sa communication politique et cela en référence aux usages actuels des députés.
  • Palmarès des 575 députés : en comparaison avec le profil de référence du député 2.0, tous les députés sont classés suivant une méthodologie établie par Elus 2.0.
  • Outils d'analyse : ces outils permettent de multiplier les possibilités de recherche spécifique dans les résultats de l'étude. Exemples : obtenir tous les tweets envoyés en juin par un député; comparer les présences en ligne de députés au sein d'un parti ou d'un département; obtenir le palmarès par service; etc.
  • Chiffres et Graphiques : la totalité des chiffres mesurés dans le cadre de cette étude sont consultables en ligne. De plus, de nombreux graphiques permettent de comparer par services (blog, facebook, Twitter....) les activités Internet des députés (gauche, droite et non inscrits).

L'avis des experts : analyses et propositions

Des experts du monde Web et politique ont analysé les résultats de cette étude : Arnault Coulet (NetPolitique & Conversationnel), Arnaud Dassier (Ogham), Fabien Grenier (TrendyBuzz), Pierre Guillou (Ideose & Elus 2.0), Luc Mandret (Communication politique), Alban Martin (Social Media Club France), Emilie Ogez (Social Media).
Leurs avis et propositions sont publiés en ligne. Il est à noter que chaque internaute peut faire de même en laissant un commentaire ci-dessous.
Notes :
  • l'étude ayant été réalisée sur le mois de juin 2011, la présence en ligne de certains députés a pu évoluer depuis cette date. Les députés concernés sont alors invités à mettre à jour leurs profils Web sur Elus 2.0, ce qui permettra la mise à jour des résultats de cette étude prévue pour décembre 2011.
  • au mois de juin 2011, l'Assemblée Nationale était composée de 575 députés car il y avait 2 postes vacants (consulter la composition des députés).

Comparatif entre les profils des députés et le profil de référence du député 2.0 
Les graphiques ci-dessous permettent d'avoir une idée de la distance des profils Web des députés par rapport au profil de référence.
Les scores de 1 à 15 correspondent aux scores calculés via la méthodologie, le profil de référence du député 2.0 ayant un score de 14,6.
Les députés avec un score de 1 ont comme seule présence Web une page Wikipedia. Ceux qui ont un score de 2 ont générallement en plus un site Internet. Et ainsi de suite, plus les députés ont une présence et une activité Web et plus leurs scores sont importants.
Par exemple, on peut constater sur le 1er graphique ci-dessous correspondant à tous les députés que 58 députés ont un score de 6 ou plus. Ce score de 6 correspond à député qui au moins 5 comptes (exemple : Wikipedia, site, profil facebook, page facebook, Twitter) et qui y a une activité (publication d'articles, de posts, de tweets vers ses amis, fans et followers).


LA SUITE : http://www.elus20.fr/web-politique/medias/depute-20-elus-20-publie-premiere-etude-deputes-internet

A SUIVRE...*

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire